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Ryzom offre un éditeur scénographique à ses joueurs!

Voilà une nouvelle annonce du projet Ryzom sur Linuxfr :
Ryzom est un jeu de rôle en ligne massivement multi‐joueur (MMORPG) de science fantasy basé sur un monde vivant unique : une planète‐plante aux paysages envoûtants, sauvage, et peuplée de mille dangers. Vous pouvez y incarner une des quatre races humanoïdes du jeu, contribuer à la reconquête de leur civilisation perdue et influer sur l’évolution du monde.

Première étape publique de son grand projet de mise à disposition de l’outil de création Ryzom Arkitect à sa communauté de joueurs, l’arrivée de l’éditeur scénographique suscite interrogations et intérêt.

Note du Modérateur de Linuxfr. : Ryzom Arkitect (dit Ark) comprenant l’éditeur scénographique est sous licence propriétaire gratuite, contrairement au reste du projet qui est sous AGPL. Les contenus produits seront sous licence CC-BY-SA (comme pour le reste du projet).

NDM : Pour mémoire, Ryzom est un jeu de plus en plus libre (complètement ou presqu'entièrement libre selon les dernières analyses)

La suite sur Linuxfr

Ryzom

Commentaires sur la licence de Cytadela

Cytadela (ou The Citadel) est un jeu de FPS à "l'ancienne" c'est à dire de la génération de Doom 1 ou 2 (jeu dont il existe une version libre Freedoom). Ce jeu développé de 2003 à 2013 est probablement d'origine polonaise.
Cytadela est une conversion d'un ancien jeu sur Amiga du même nom créé par Virtual Design avec reprise des anciennes données et mise sous licence GPL (GNU GPL v3) avec l'autorisation des auteurs d'origine.
C'est un jeu de tir en 3D donc très pixélisé; normal : c'était la seule solution pour faire tourner des FPS 3D sur les machines de l'époque.
Il utilise OpenGL, GLU, SDL, SDL_mixer et VLC. Tous les algorithmes et le contenu artistique ont été repris de l'original avec la permission de leurs auteurs. La distribution du contenu artistique (en tant que partie de la conversion,c'est à dire de la reprise du jeu Cytadela) est autorisée suivant les termes de la GNU GPL.
C'est ce point-là qui pose souci, puisque c'est assimilable à une clause -nd (pas de dérivées). C'est pourquoi, ce jeu se classerait dans la catégorie "partiellement libre".

Le projet Khaganat

Khaganat vise à créer un MMORPG aussi libre que possible. Libre dans les possibilités qu'il donne au joueur (mais ça c'est ce que tout MMORPG essaiera de vous offrir), libre aussi dans son code… et dans ses ressources graphismes, dans son univers, son histoire, les outils pour le modifier et le faire évoluer.

Le moteur est basé sur RyzomCore libéré le 6 mai 2010 sous la licence AGPL v3. D'ailleurs, les contributions croisées avec le projet Ryzom sont nombreuses. Les données de Khaganat sont sous licence CC-BY-SA.
Khaganat est le nom du projet global, Khanat celui du premier monde.
Khaganat est un projet en développement. Il existe un client pour Windows, Linux et Mac. Le client se connecte directement sur le serveur. L'univers est peu fourni pour le moment.

Site Officiel

Découvrez XQF pour trouver des serveurs de jeu

XQF, c'est quoi ? XQF est un logiciel libre qui liste des serveurs de jeu en ligne pour permettre au joueur de trouver facilement une partie qui lui plaît. XQF est certainement un des plus anciens dans sa catégorie (créé en 1998) et, oui, il est donc toujours actif, incroyable !
Après un long sommeil, une nouvelle version 1.0.6 vient d'être diffusée ce 2 novembre 2014 par un contributeur francophone (Thomas Debesse) : la liste des jeux a été mise à jour , et le code a été quelque peu rafraîchi et la traduction française complétée.
Notez que XQF est disponible seulement sous Linux.

À quoi sert XQF ?
XQF permet à l’utilisateur de lister les jeux multijoueurs qu’il a installés (et proposés par XQF) et, pour chacun de ces jeux, XQF fournit une liste de serveurs maîtres (modifiable). Les serveurs maîtres sont les serveurs qui listent les serveurs qui hébergent des parties jouables. XQF forme alors une liste unifiée de serveurs de jeu avec le nom du serveur, le type de jeu, le nombre de joueurs actuellement présents et la plupart du temps les noms des joueurs connectés.
Il suffit alors de double-cliquer sur un serveur ou de cliquer sur «Connexion» pour que XQF lance le jeu avec les bons paramètres.
Beaucoup des jeux référencés sont libres ou au moins partiellement libres. Notamment, les jeux suivants ont été ajoutés :
-Xonotic : un fork du jeu Nexuiz
-Unvanquished, : un fork en développement actif du jeu Tremulous désormais arrêté.
-Smokin'Guns : un jeu de tir à l’âge du Western américain, façon Le bon, la brute et le truand.
-Urban Terror : un jeu qui exploite un scénario désormais très classique dans le genre : «forces spéciales contre terroristes».
-OpenArena : un projet qui ambitionne d’être un clone libre de Quake III Arena.
-World of Padman : un FPS très coloré.
-ZEQ2 Lite : qui emmène le joueur dans l’univers de Dragon Ball Z.
-Alien Arena: un FPS se déroulant dans un univers de science fiction façon années 50 et avec des extra terrestres à la manière de Mars Attack, et basé sur le moteur CRX (un fork d’id Tech 2),
-Quelques autres mods plus anecdotiques comme Reaction, Turtle Arena ou Q3 Rally,
-OpenTTD : une réécriture libre du jeu original Transport Tycoon Deluxe.
-Enemy Territory: Quake Wars, un jeu dans la lignée de Wolfenstein:Enemy Territory mais se passant dans l’univers de Quake.,
-Enemy Territory: Legacy, l’initiative qui maintient et améliore le code libre du jeu Wolfenstein: Enemy Territory
XQF est une interface pour QStat, un programme de Steve Jankowski et il utilise GTK+ (d'ailleurs la présente mise à jour en profite pour passer de GTK 1 à GTK+ 2).

OpenJill une réécriture du moteur de la trilogie Jill

Le projet OpenJill : il s'agit de la réécriture en libre du moteur de la trilogie Jill. C'est un projet visant à décrire le fonctionnement du jeu Jill of the Jungle sorti en 1992 par Epic Games. Il propose en plus une réécriture de l'exécutable d'origine en Java (Swing).
Selon Wikipédia, il s'agit d'un jeu de plateforme où Jill, une femme en costume de bain, a pour quête la libération du prince charmant.
Les sources sont distribuées sous licence MPL.
Mais attention, il s'agit juste du moteur. Le jeu lui-même nécessite les données du jeu d'origine qui sont donc sous licence propriétaire classique. A moins donc que les auteurs aient l'énergie de faire au moins un niveau libre, le jeu restera partiellement libre. Mais on peut toujours en rêver...

site officiel :

l'annonce sur Linuxfr

Genetic Invasion, l'évolution génétique au service du jeu video

Genetic Invasion est un jeu de type Tower Defense au concept innovant : il s'agit de l'application des algorythmes d'évolutions génétiques à un jeu video. McMic nous explique dans sa conférence "Using genetic algorithm to enhance game experience" donnée en anglais aux RMLL 2013 qu'un Tower Defense s'applique bien à cette expérience ludique.
Qu'en est-il exactement ? En fait, les ennemis s'adaptent au joueur et à la façon dont il joue. On a donc un jeu au déroulement jamais tout à fait identique. Concrètement pour le jeu qui nous occupe, des vagues d'assaillants essayent d'atteindre la sortie et on essaie de les en empêcher en plaçant des tours pour leur tirer dessus. Selon ce qu'on place et l'endroit où on les met, les survivants à l'attaque sont différents. Suite à chaque vague, l'algorythme calcule une nouvelle vague d'assaillants. Ceci prend un peu de temps (d'où l'intérêt du Tower Defense, qui permet une pose entre 2 attaques, le temps des calculs génétiques). "Le but est que le joueur perde", nous dit MCMic : ce n'est pas bien Mr le Concepteur. Au nom du Syndicat des Joueurs Indépendants, je proteste.
Les graphismes sont assez pixélisés, ce qui s'explique par le fait que c'est le concept qui est mis en avant et non pas les qualités graphiques. La traduction française doit exister, mais je ne l'ai pas trouvée.
Note :
-Développeurs : Clément Léger, Côme Bernigaud, Loïc Jean David Arjanen, Romaric Pighetti
-L'éditeur de cartes a été financé par le biais d'Elveos (un site aujourd'hui disparu)
Licence : GPL v3, avec des parties en LGPLv3 et GPLv2.

site officiel :

video de la conférence aux RMLL 2013 (en anglais):